... On m'appelle aussi la malle's ce qui signifie en patois , avoir de la bouche de la tchatche; selon les villages, t'entendras peut être aussi parler du ménéstrel; il a son histoire.Quand au petit fils à "Gepetto"c'est encore une autre histoire.. Ou la grenouille , ou tout simplement de Pyerres Olivier car je suis un conteur du Languedoc et si je raconte les mêmes histoires dans tout les villages, j'ai un peu d'elles dans chacun d'eux.
Je trimbale ma carcasse , mon capel (chapeau) , mon bastarou(bâton) et mon saquette (sac) dans tout l'arrière pays de nos anciens, arpentant les écoles, les salles des fêtes, les hameaux les plus reculés, les sites , les plus oubliés , côtoyant les âmes privilégiées que le vingtième siècle n'a fait qu'émousser. Je recueille les ragots des babalouls (petits vieux qui critiquent ) des éspi'ntchheurs (mâteurs) et des langues de peille (serpillères) qui font la gloire de nos marchés et place de village .
Je me récupère les plaidoiries éthyliques de tout les pastissous , les bourougnasses , les chiens de bar qui font l'âme secrète et profonde de notre haut Languedoc, dans nos petits cafés si paisibles que même l'horloge s'arrête à l'heure de la sieste .
Je vais sans toit ni loi, pas de maison, pas de prison et je vagabonde dans le léban (soleil) au grès du vent et des gabiens (mouettes). Je vis et laisse vivre sans œillères ni frontières et "ça" que j'apporte aux "gen's" ça se vend pas , ça se met pas à la banque ,ça appartient à tout le monde et à personne car je suis un des derniers comptable de l'héritage oral de notre midi. Quand à mon petit carnet noir , seigneur, y sera seulement pour toi quand je poserai mon sac , à ton heure .
J'ai déjà légué mes ardoises à tout les bistroquets du Languedoc et du Roussillon avec en prime mon nom sur toutes leurs glaces; comme acco (comme ça ) je pourrai partir la tête haute je devrai rien à personne. PARDON!! Rectification! Personne me devra rien!
Alors quand j'ai le capel couffle (chapeau gonflé) de tout ces commérages, je te me le prends, je te me le boulègue (remuer ) et y m'en sort toujours "qu'eske" chose à tcharer (raconter) .
Après c'est sûr que les langues de peille diront que je remue de l'air , que je brassège (brasser) du vent , que je suis qu'un blaguaïr' .. C'est des ânes! Tu pourras leur "espiquer" pendant mille ans la même chose , y pourrons jamais comprendre. Parce qu’un âne , même si t'y coupe la queue ça restera toujours un âne!!.
Je suis un blaguïr' moi!? Môooâ? Je raconte des craques moi!? D'abord je demande pas de me croire, juste de m'écouter NOUN DE DIOU!!
Et puis c'est quoi la vérité? Y'a huit milliard d'âmes sur terre et chacune en a quarante-douze de vérités!.. Fais le compte couillon!!
Moi , ma vérité elle est dans le cheval au galop qui passe dans le ciel si tu sais lire les nuages. A l'heure où gronde le tonnerre si tu sais écouter quand le ciel est dégagé . Dans le cœur d'une laide si tu sais la regarder . La voilà ma vérité vraie!
P.S: Je m'adresse à présent aux puristes; aux chicanaïr's qui m'attendent au tournant le dictionnaire occitan sous le bras; Escampez vous de là c'est pas pour vous! Mon patois c'est le plus beau ; c'est celui de mon enfance et des bistrots de mon village.. C'est la voix du peuple ; il mute sans cesse depuis la nuit des temps, doucemanette , au rythme sage de nos petits villages. Il n'a rien de literaire non plus. Le même mot peut changer de sens ou de phonétique d'un patelin à l'autre. On se l'écorchera, on se le mastèguera,on se le transformera et on te le renverra dans la figure que même André Malraux , je suis sûr que de là haut on te l'a converti.
Et quand un académicien de chez nous te sort un nouveau mot, qu'il émerge du ruisseau ou fleurisse au bistrot, c'est chaque fois un délicieux sacrilège car leurs auteurs s'appellent Rodriguez, Hamed , ou Pastissou.
Pour "te finir" si , parfois , je me laisse aller à quelques envolées lyriques entre deux couillonnades de bistrot, c'est pour mieux , je l’espère marier les deux genres s'il est vrai que les opposés s'attirent.. Et puis c'est aussi que je te me le sors comme je me le sens en gageant que tu trouve l'exercice heureux tout au long de mes nouvelles.. Allez zou! Tournes moi cette page qu'on part en pèlerinage; celui de mes souvenirs et de mes états d'âme. Que je vais t'emmener " en pars" des endroits qu'après "de partout" où t'iras c'est les miens qui te suivront! Macaniche!!
Adieux-sis compère et si t'as besoin de rien tu m'appelle !
(Histoire "pilote" d'un ouvrage de 50 nouvelles du colporteur (par Jo) . Envoie en PDF, 35E par chèque à Navarro georges 21 Rue Henri Barbusse 34070 Montpellier.. Les droits des histoires sont protégés par le label GIBUS IMAGE . Toute utilisation à des fins commerciales sans autorisation de l'auteur est interdite.
LE COLPORTEUR 2 "J'ai fais un rêve..."
Par JO
2002
Ce samedi là , la quintessence des
clients assidus, la fine fleur du café des sports, était encore là, bien amaguée
au bar.. enfin… plus ou moins bien amaguée …et même plutôt moins bien amaguée
que plus. Pourtant dieu sait si l’équipe sanglante avait des années
d’entraînement journalier, que ce soit
en individuel ou par équipe, à l’arrosoir ou à la resquille ,
bref, pour ne pas les nommer , Mandjo Claw, Faux Col, et Pastissou !
Les frères de tempête, celle qui ne sévit pas
plus loin que dessous la casquette, étaient encore là tandis que l’horloge de la mairie sonnait le
deuxième coups de l’après-midi . Quatorze heures Macarelle !
.. Sachant que « les choses
sérieuses » démarraient pour l’élite, à l’heure où t’avales ton
café-croissant, je te laisse imaginer la mouscaille !
Si le
« jaune » ça t’éponge pas la soif, ça t’épanche pas non plus la
bêtise
Un de leur thème favori avé le tiercé, les
bagnoles et les matchs de foot à la télé, c’était
les gonzesses. Le pastis aidant, des prouesses sur l’oreiller les plus intimes
aux critiques les plus machos, tout le monde connaissait les tribulations
conjugales de la vieille garde éthylique … Et oui… C’est souvent au bistrot
qu’on les trouve…Les « durs » ,les « velus » ,les « masclas » ; ils règnent en monarques
absolus et bien souvent, pour les plus invétérés, ne sont pas
« çeu’s » qui portent le fût à la maison .
La bannière des mâles en puissance claquait dans
un vent de bêtise coutumière ; un vent surenchérisseur qui s’amplifiait à
chaque rafale de « jaune ».
Pastissou,
tant bien que mal encré sur ses deux
quilles, sa vieille casquette de capitaine au long cour vissée de « gui’nguolle »
sur sa tête , était bien arrimé à la proue du navire , (ou c’était peut être
bien le bout du bar qui le tenait, ) Pastissou dis-je , entre deux bourrasques
, enchaîna derrière Mandjo Claw :
-« Et
bé moi ma femme , quand on va faire les courses, elle achète dans des magasins
que j’ai même pas les moyens de m’éscaner quand je vois les
prix. »
D’ordinaire, les joutes anti conjugales
allaient dans le même sens . Ors ce jour là, le jaune agît différemment sur Faux Col. Ah ! Saint Pastagua !..
Nectar divin et satanique !..Aux effets chimiques imprévisibles !
Il
changea notre grognard en Cupidon et les sentiments qu’il prêtait à sa douce et
qui n’avaient au grand jamais transpiré au cercle des machos, prirent une
merveilleuse dimension dans la bouche du velu.
La
bannière des mâles en puissance claquait à présent sous les Alysées qui avaient
chassé le vent des fous. Mandjo Claw et Pastissou , pris au dépourvu ,
s’étaient tues et écoutaient ,complètement « ésplantés ».
-« NOUN
DE DIOU ! Vous avez pas de figure !.. de parler comme ça de
vos femmes …Peuchère ! Une femme quand on l’aime on se la respecte et
quand on se la respecte c’est parcequ’on l’aime. Moi ma femme elle est plus
précieuse qu’un diamant … vous entravez là ? Elle est plus rare que
la sardine qui a bouché le port de Marseille !
Quand
elle fait la lessive ou le ménage en fredonnant doucemanette, Macarelle !
Comment vous dire… Té ! Elle me tourne les sangs ! NOUN
DE DIOU ! C’est … c’est pas du ménage , c’est de la
volupté ! »
Mandjo Claw- «Tu
commence à m’intéresser là … développes un peu pour voir…Le ménage»
Faux Col -« Je te vois venir counifle ! C’est de la volupté
platonique que je te parle. »
Pastissou -« Et quês acco la volupté
platonique ? »
Faux Col -« La volupté
platonique ! ? Tartarin !! ..
C’est une expression hermétique pour toi que ça serait trop long à
« esspiquer » à la figure de lampe à pétrole que tu es !
C’est
de l’amour pur que je vous parle moi ! Celui qui te rend heureux depuis
des années, comme ça, pour rien, que tu t’étonnes que ça dure encore et que tu
te demande ce que tu peux bien avoir fait au bon dieux pour l ’ avoir mérité.
Et
l’amour qui te réveille encore le matin pour la regarder dormir un moment…
juste manière.. avant que le réveil sonne…
Et le soleil d’hiver qui baigne notre canapé à travers la fenêtre et qui
lui inonde le visage à l’heure où elle regarde son feuilleton à la télé ;
et vous croyez qu’on pense à la bagatelle à ces moments là ? Non
messieurs ! Que je la déshabille même pas du regard que ça serait obscène.
Ce petit rayon de soleil « crêpusculêêêre rosissant et diaphane
mêêêssieurs » , c’est un cadeau du ciel de tous les jours rien que pour
moi ; c’est une vision magique que je frôle juste du bout des yeux.
Je
vais vous dire moi ; c’est simple, y’a vingt ans , le soir de mes noces,
je me suis endormi en serrant un rêve entre mes bras , et bé..Té ! Je me
suis pas encore réveillé . Té ! ! ..Voilà ! !…
Aqui olle ! ! »
Prétendre que nos deux lascars buvaient
la plaidoirie de Faux Col jusqu’à la lie comme les ouailles du capélan(curé),
c’est peu dire… y étaient subjugués… ensuqués(assomés)… ésplantés
comme un crômagnon qu’a trouvé un porte- clé .
«
… Dormir pendant vingt ans avé un rêve… ! ?…Là t’as fait fort …Et
bé !… Même moi j’y aurai pas pensé » s’entendit soupirer
Mandjo Claw qui avait baissé sa garde.
Faut
Col sauta sur l’ouverture : « Et bé t’aurai due ! GROSSE DAUBE ! Parce que t’es pas
plus couillon que moi ! Mais t’y arrivera jamais et tu sais
pourquoi ! ? Parce que t’es qu’une anomalie génétique : t’as le
cœur à la place des coucougnettes et les coucougnettes dans la casquette!
Voilà !! »
En
remettant la sienne, le patron lança ;-« Macarelle ! T’es comme
Lutter King toi…Quand tu fais un rêve ça déménage ! »
C’est alors que se dessina brusquement dans l’entrée du bistrot, à contre jours, une silhouette pas très catholique.
Il
faut savoir que nous étions au début des années soixante dix et que le film
« Il était une fois dans l’ouest » venait de sortir. Il avait lancé
la mode d’hivers et cette année là , tout le monde avait son « cache
poussière » de mercenaire comme dans le film.
Notre
silhouette, son long manteau ouvert , plombant aux chevilles ,la mèche rebelle
et l’œil assassin, ne laissait place à aucune équivoque ;les clients
firent instantanément l’association. Il ne manquait plus que les deux colts
d’Henri Fonda et l’harmonica de Bronson en musique de fond ! A contre
jour, la silhouette noire se découpant dans l’ajourement de la porte, ne fût
identifiable qu’après avoir avancé d’un pas.
C’était
« le rêve » !
Les
jambes écartées , les poings sur les hanches, le menton relevé dans
l’attente ,prêt à dégainer, il avait le faciès congestionné par une colère
noire ; noire comme sa silhouette ; noire comme une daube de chez
nous. Je pense à la daube parce que sa couleur noire sépia n’est que la
dernière étape de son évolution. D’abord la daube marine toute la nuit, ensuite
elle cuit doucemanette toute la matinée à l’étouffée, puis mijote sur le coin
du fourneau pendant encore une bonne heure ; En l’occurrence ici, il
s’agissait d’une daube toute petite du genre cuite, réchauffée et recuite de
chez cramé !
« MARCeeeeeeeeL ! ! ! hurla le rêve. T’ AS VU L’HEURE
QU’IL EST !?.. »
Chargé
qu’il était comme une paillasse de boulanger, plein comme une huître en période de laitance, déchiré
puissance dix, carbo complet, « Marcel
Faut Col » fit néanmoins volte face dans un réflexe conditionné,
d’une beauté et d’une maîtrise digne d’un professeur de maintien.
Des machos des durs et des
velus que je te dis !
Madame
« Faux Col » était limite implosion et Marcel - Velu –Faux
col était tétanisé et dessaoulé .
Il
fonça vers la porte de service à l’autre bout du bar : Replis stratégique
inutile car « le rêve » s’y rendit aussitôt par l’extérieur, rapidement rejoint par la
clientèle du bistrot qui faisait déjà corps autours de l’arène improvisée .
Faut Col apparut sous une nuée d’applaudissements, de sifflets ,de boutades et
s’éloigna sous une avalanche de réprimandes , de calottes et de bourrades. Le
« rêve » s’escanait et quand il encapait une tirade, ça fusait comme un boulet
de canon.
-«
QUAND TU VEUX TU RENTRE MANGER HE ! ? MAIS ALORS QUAND TU VEUX ! ! ! ATTENDS VAILLES ! TU VAS VOIR LA SOUPE
DE MOURRE A LA MAISON ! !.. »
Le
fuyard essuyait mollement les assauts de « son rêve » tout en rouméguant
dans une attitude tendant pitoyablement à incarner quelques bribes de
comportement macho. Un « espectacle » à faire pâlir Pagnol.
Le film achevé, c’était l’heure du
débat et tout le petit monde de « Don Camillo » réintégra le bistrot
dans l’effervescence collective. Débat… égal pastagua ,et l’apéro, une fois
n’est pas coutume, fini encore très très tard ce soir là ,sauf pour Mandjo Claw
et Pastissou qui étaient hors concours ; eux, y faisaient les trois huit.
Pastissou -«T’as
vu ! ?.. Non mais t’as vu comment qu’il a « gisclé » le
Faux Col ! ? »
Mandjo Claw
–« Qué Faux Col ? Qui c’est qu’a « gisclé » ?..
Aaah !.. L’autre carnaval qui vient de sortir ? Mais non mon pauvre…
t’as plus les yeux en face des trous… C’est pas notre Faux Col ça… Y faut te
calmer sur le jaune, mets-y de l’eau de temps en temps… C’était pas Faux Col,
c’était… MARCEEEL ! ! ! » hurla-t-il en imitant la voix
« du rêve ».
Dans l’hilarité générale Pastissou
gardait le rythme en levant son verre à la santé de l’absent :
-« Faux
Col , mon ami, « ton rêve » y te mérite pas :mais je vais te
dire ; moi tu me parle d’amour comme ça encore une fois, mais une seule
hé ! ? Té !!. Je te me prends ma mouquêre, je te me la fou à la baille,
elle , sa mère et son chat, et je t’épouse ! ! »
Comme
la salle était au paroxysme du délire, Pastissou multipliait ses effets avec
délectation ;il en rajoutait sans limite ,frôlant l’absurde :
-« T’as
qu’un mot à dire , et je meurs ! là ! A tes pieds (et il hurlait à
son tour en imitant la voix du rêve ) MAIS C’EST QUAND TU VEUX Hé ! ? MAIS ALORS QUAND TU
VEUX ! ! »
C’est
en ce jour de grâce et en cet apéro de folie que « Marceeel ! » reconquis
son prénom ; il avait aussi hérité d’un autre sobriquet ; les
américains y ont Kévin Costner alias
« Danse- avé- les- loups »,et bé nous on a : Marceeel !
– Faut Col - alias
« Quand- tu- veux » et même des fois « Kévin-
Costner » ou « Danse- avé- la- louve » !Parce qu’en par
chez nous, les « distinctions honorifiques » font partie du patrimoine
culturel ; elles se cultivent avé amour depuis l’antiquité comme notre
vin.
De
koâ ? kê-ce ? ! Qu’ouïs je ? J’extrapole ! ?
Oh ! que non macarelle ! T’as dû noter que « Danse avé
les loups» est paru sur les écrans des années après « Il était une fois
dans l’ouest»
Les
surnoms c’est pire que l’herbe folle que je te dis ; quand tu crois
en être débarrassé ça repousse à côté, ça se réactualise des années plus tard
avé un autre film . C’ est pire qu’une invasion de poux sur le Pakistan
;ce genre de sobriquets ça se répand dans le village avant que t’ai fini
d’éternuer et ça te colle à la couenne pendant trois générations!
Té !
Moi par « ézemple », pour ne citer que les principaux ;
colporteur, pourvoyeur, marchand de craque, la grenouille, mais celle là
je te l’ai déjà raconté…et brise vent, et
La Maïsse et j’en
oublie ! J’en ai même oublié jusqu’à mon nom de baptême.
Allez
Vaille ! je m’arrête que moi quand je m’emporte, au plus fort de la
colère je vais me coucher ! … Mon histoire elle est finie, mon pastagua
aussi et je vais me rentrer doucemanette, faire dormir les yeux que j’ai une petite cagne qui me
gagne.
Allez zou !… Adieu-sis
stromboly ! Et que le cul te pèle !
l
‘apéro à l’arrosoir :Par chez
nous, les apéros dans les bistrots à partir de 25/ 30 personnes se servent à
l’arrosoir dans le cadre d’une opération de groupe ; association de
chasseurs ou équipe de foot et ses
supporters ,anniversaire ect… ; 1l de pastis et 5l d’eau dans un grand arrosoir
et c’est parti ! A la fin , le patron comptabilise le nombre de bouteilles
à la charge des responsables(1 bouteille = 30 doses ). la mouscaille (boue) Masclas un homme, un
vrai. le vent des fous : surnom du vent d’Autan parcequ’il souffle
en tous sens en créant de petits tourbillons au sol qui évoluent de façon
anarchique fût pantalon de gui’nguolle de travers amagué lorsqu’un bateau arrive à quai, on l’amague avec un cordage à la
bitte du quai.. entraver comprendre Quês acco ? Qu’est ce
que c’est ? Capélan curé ensuquer assommer être ésplanté
être planté là d’étonnement ; s’éscaner
s’étouffer encaper attraper ou
comprendre rouméguer maugréer,
rouspéter la baille l’eau, la rivière l’herbe folle toutes les mauvaises herbes ; marchand de craque de mensonges la mall’s
la bouche avoir de la tchatche allez vaille !
allez va ! cagne flemme la
soupe de mourre soupe à la grimace
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