mardi 9 juillet 2013

LES NOUVELLES DU COLPORTEUR

                                                                 LE COLPORTEUR 1     (Histoire pilote)                  

                    ... On m'appelle aussi la malle's ce qui signifie en patois , avoir de la bouche de la tchatche; selon les villages, t'entendras peut être aussi parler du ménéstrel; il a son histoire.Quand au petit fils à "Gepetto"c'est encore une autre histoire.. Ou  la grenouille , ou tout simplement de Pyerres Olivier car je suis un conteur du Languedoc et si je raconte les mêmes histoires dans tout les villages, j'ai un peu d'elles dans chacun d'eux.

                     Je trimbale ma carcasse , mon capel (chapeau) , mon bastarou(bâton) et mon saquette (sac) dans tout l'arrière pays de nos anciens, arpentant les écoles, les salles des fêtes, les hameaux les plus reculés, les sites , les plus oubliés , côtoyant les âmes privilégiées que le vingtième siècle n'a fait qu'émousser. Je recueille les ragots des babalouls (petits vieux qui critiquent ) des éspi'ntchheurs (mâteurs) et des langues de peille (serpillères) qui font la gloire de nos marchés et place de village .
Je me récupère les plaidoiries éthyliques de tout les pastissous , les bourougnasses , les chiens de bar qui font l'âme secrète et profonde de notre haut Languedoc, dans nos petits cafés si paisibles que même l'horloge s'arrête à l'heure de la sieste .
Je vais sans toit ni loi, pas de maison, pas de prison et je vagabonde dans le léban (soleil) au grès du vent et des gabiens (mouettes). Je vis et laisse vivre sans  œillères ni frontières et "ça" que j'apporte aux "gen's" ça se vend pas , ça se met pas à la banque ,ça appartient  à tout le monde et à personne car je suis un des derniers comptable de l'héritage oral de notre midi. Quand à mon petit carnet noir , seigneur, y sera seulement pour toi quand je poserai mon sac , à ton heure .
J'ai déjà légué mes ardoises à tout les bistroquets du Languedoc et du Roussillon avec en prime mon nom sur toutes leurs glaces; comme acco (comme ça ) je pourrai partir la tête haute je devrai rien à personne. PARDON!! Rectification! Personne me devra rien!
            
Alors quand j'ai le capel couffle (chapeau gonflé) de tout ces commérages, je te me le prends, je te me le boulègue (remuer ) et y m'en sort toujours "qu'eske" chose à tcharer (raconter) .
          Après c'est sûr que les langues de peille diront que je remue de l'air , que je brassège (brasser) du vent , que je suis qu'un blaguaïr' .. C'est des ânes! Tu pourras leur "espiquer" pendant mille ans la même chose , y pourrons jamais comprendre. Parce qu’un âne , même si t'y coupe la queue ça restera toujours un âne!!.
        Je suis un blaguïr' moi!? Môooâ? Je raconte des craques moi!? D'abord je demande pas de me croire, juste de m'écouter NOUN DE DIOU!!
       Et puis c'est quoi la vérité? Y'a huit milliard d'âmes sur terre et chacune en a quarante-douze de vérités!.. Fais le compte couillon!!
         Moi , ma vérité elle est dans le cheval au galop qui passe dans le ciel si tu sais lire les nuages. A l'heure où gronde le tonnerre si tu sais écouter quand le ciel est dégagé . Dans le cœur d'une laide si tu sais la regarder . La voilà ma vérité vraie!
                                        P.S: Je m'adresse à présent aux puristes; aux chicanaïr's qui m'attendent au tournant le dictionnaire occitan sous le bras; Escampez vous de là c'est pas pour vous! Mon patois  c'est le plus beau ; c'est celui de mon enfance et des bistrots de mon village.. C'est la voix du peuple ; il mute sans cesse depuis la nuit des temps, doucemanette , au rythme sage de nos petits villages. Il n'a rien de literaire non plus. Le même mot peut changer de sens ou de phonétique d'un patelin  à l'autre. On se l'écorchera, on se le mastèguera,on se le transformera et on te le renverra dans la figure que même André Malraux , je suis sûr que de là haut on te l'a converti.
        Et quand un académicien de chez nous te sort un nouveau mot, qu'il émerge du ruisseau ou fleurisse au bistrot, c'est chaque fois un délicieux sacrilège car leurs auteurs s'appellent Rodriguez, Hamed , ou Pastissou.

                     Pour "te finir" si , parfois , je me laisse aller à quelques envolées lyriques entre deux couillonnades de bistrot, c'est pour mieux , je l’espère marier les deux genres  s'il est vrai que les opposés s'attirent.. Et puis c'est aussi que je te me le sors comme je me le sens en gageant que tu trouve l'exercice heureux tout au long de mes nouvelles.. Allez zou! Tournes moi cette page qu'on part en pèlerinage; celui de mes souvenirs et de mes états d'âme. Que je vais t'emmener " en pars" des endroits qu'après "de partout" où t'iras c'est les miens qui te suivront! Macaniche!!
                           Adieux-sis compère et si t'as besoin de rien tu m'appelle !

                                                (Histoire "pilote" d'un ouvrage de 50  nouvelles du colporteur  (par Jo) . Envoie en PDF, 35E  par chèque à Navarro georges 21 Rue Henri Barbusse 34070 Montpellier.. Les droits des histoires  sont  protégés par le label GIBUS IMAGE . Toute utilisation à des fins commerciales sans autorisation de l'auteur est interdite.



LE COLPORTEUR 2                          "J'ai fais un rêve..."
                                                                                                Par JO 2002
                    Ce samedi là , la quintessence des clients assidus, la fine fleur du café des sports, était encore là, bien amaguée au bar.. enfin… plus ou moins bien amaguée …et même plutôt moins bien amaguée que plus. Pourtant dieu sait si l’équipe sanglante avait des années d’entraînement journalier, que ce soit  en individuel ou par équipe, à l’arrosoir ou à la resquille , bref, pour ne pas les nommer , Mandjo Claw, Faux Col, et Pastissou !


Les frères de tempête, celle qui ne sévit pas plus loin que dessous la casquette, étaient encore là  tandis que l’horloge de la mairie sonnait le deuxième coups de l’après-midi . Quatorze heures Macarelle !
.. Sachant que « les choses  sérieuses » démarraient pour l’élite, à l’heure où t’avales ton café-croissant, je te laisse imaginer la mouscaille !
Si le « jaune » ça t’éponge pas la soif, ça t’épanche pas non plus la bêtise
Un de leur thème favori avé le tiercé, les bagnoles et les matchs de foot à la télé, c’était les gonzesses. Le pastis aidant, des prouesses sur l’oreiller les plus intimes aux critiques les plus machos, tout le monde connaissait les tribulations conjugales de la vieille garde éthylique … Et oui… C’est souvent au bistrot qu’on les trouve…Les « durs » ,les « velus » ,les « masclas » ; ils règnent en monarques absolus et bien souvent, pour les plus invétérés, ne sont pas « çeu’s » qui portent le fût à la maison .

La bannière des mâles en puissance claquait dans un vent de bêtise coutumière ; un vent surenchérisseur qui s’amplifiait à chaque rafale de « jaune ».
 Pastissou, tant bien que mal  encré sur ses deux quilles, sa vieille casquette de capitaine au long cour vissée de « gui’nguolle » sur sa tête , était bien arrimé à la proue du navire , (ou c’était peut être bien le bout du bar qui le tenait, ) Pastissou dis-je , entre deux bourrasques , enchaîna derrière Mandjo Claw :
-« Et bé moi ma femme , quand on va faire les courses, elle achète dans des magasins que j’ai même pas les moyens de  m’éscaner quand je vois les prix. »
         D’ordinaire, les joutes anti conjugales allaient dans le  même  sens . Ors ce jour là, le  jaune agît différemment sur  Faux Col. Ah ! Saint Pastagua !.. Nectar divin et satanique !..Aux effets chimiques imprévisibles !
Il changea notre grognard en Cupidon et les sentiments qu’il prêtait à sa douce et qui n’avaient au grand jamais transpiré au cercle des machos, prirent une merveilleuse dimension dans la bouche du velu.
La bannière des mâles en puissance claquait à présent sous les Alysées qui avaient chassé le vent des fous. Mandjo Claw et Pastissou , pris au dépourvu , s’étaient tues et écoutaient ,complètement « ésplantés ».
-« NOUN DE DIOU ! Vous avez pas de figure !.. de parler comme ça de vos femmes …Peuchère ! Une femme quand on l’aime on se la respecte et quand on se la respecte c’est parcequ’on l’aime. Moi ma femme elle est plus précieuse qu’un diamant … vous entravez là ? Elle est plus rare que la sardine qui a bouché le port de Marseille !
Quand elle fait la lessive ou le ménage en fredonnant doucemanette, Macarelle ! Comment vous dire… Té ! Elle me tourne les sangs ! NOUN DE DIOU ! C’est … c’est pas du ménage , c’est de la volupté ! »
Mandjo Claw- «Tu commence à m’intéresser là … développes un peu pour voir…Le ménage»
Faux Col      -« Je te vois venir counifle ! C’est de la volupté platonique que je te parle. »
Pastissou     -« Et quês acco la volupté platonique ? »
Faux Col     -«  La volupté platonique ! ? Tartarin !! .. C’est une expression hermétique pour toi que ça serait trop long à « esspiquer » à la figure de lampe à pétrole que tu es ! 
C’est de l’amour pur que je vous parle moi ! Celui qui te rend heureux depuis des années, comme ça, pour rien, que tu t’étonnes que ça dure encore et que tu te demande ce que tu peux bien avoir fait au bon dieux pour l ’ avoir mérité.
Et l’amour qui te réveille encore le matin pour la regarder dormir un moment… juste manière.. avant que le réveil sonne…  Et le soleil d’hiver qui baigne notre canapé à travers la fenêtre et qui lui inonde le visage à l’heure où elle regarde son feuilleton à la télé ; et vous croyez qu’on pense à la bagatelle à ces moments là ? Non messieurs ! Que je la déshabille même pas du regard que ça serait obscène. Ce petit rayon de soleil « crêpusculêêêre rosissant et diaphane mêêêssieurs » , c’est un cadeau du ciel de tous les jours rien que pour moi ; c’est une vision magique que je frôle juste du bout des yeux.
Je vais vous dire moi ; c’est simple, y’a vingt ans , le soir de mes noces, je me suis endormi en serrant un rêve entre mes bras , et bé..Té ! Je me suis pas encore réveillé . Té ! ! ..Voilà ! !…  Aqui olle ! ! »
         Prétendre que nos deux lascars buvaient la plaidoirie de Faux Col jusqu’à la lie comme les ouailles du capélan(curé), c’est peu dire… y étaient subjugués… ensuqués(assomés)ésplantés comme un crômagnon qu’a trouvé un porte- clé .
«  … Dormir pendant vingt ans avé un rêve… ! ?…Là t’as fait fort …Et bé !… Même moi j’y aurai pas pensé » s’entendit soupirer Mandjo Claw qui avait baissé sa garde.
Faut Col sauta sur l’ouverture :  « Et bé t’aurai due ! GROSSE DAUBE ! Parce que t’es pas plus couillon que moi ! Mais t’y arrivera jamais et tu sais pourquoi ! ? Parce que t’es qu’une anomalie génétique : t’as le cœur à la place des coucougnettes et les coucougnettes dans la casquette! Voilà !! »
En remettant la sienne, le patron lança ;-« Macarelle ! T’es comme Lutter King toi…Quand tu fais un rêve ça déménage ! »
                   
C’est alors que se dessina brusquement dans l’entrée du bistrot, à contre jours,  une silhouette pas très catholique.
Il faut savoir que nous étions au début des années soixante dix et que le film « Il était une fois dans l’ouest » venait de sortir. Il avait lancé la mode d’hivers et cette année là , tout le monde avait son « cache poussière » de mercenaire comme dans le film.
Notre silhouette, son long manteau ouvert , plombant aux chevilles ,la mèche rebelle et l’œil assassin, ne laissait place à aucune équivoque ;les clients firent instantanément l’association. Il ne manquait plus que les deux colts d’Henri Fonda et l’harmonica de Bronson en musique de fond ! A contre jour, la silhouette noire se découpant dans l’ajourement de la porte, ne fût identifiable qu’après avoir avancé d’un pas.
C’était « le rêve » !
Les jambes écartées , les poings sur les hanches, le menton relevé dans l’attente ,prêt à dégainer, il avait le faciès congestionné par une colère noire ; noire comme sa silhouette ; noire comme une daube de chez nous. Je pense à la daube parce que sa couleur noire sépia n’est que la dernière étape de son évolution. D’abord la daube marine toute la nuit, ensuite elle cuit doucemanette toute la matinée à l’étouffée, puis mijote sur le coin du fourneau pendant encore une bonne heure ; En l’occurrence ici, il s’agissait d’une daube toute petite du genre cuite, réchauffée et recuite de chez cramé !
« MARCeeeeeeeeL ! ! ! hurla le rêve. T’ AS VU L’HEURE QU’IL EST !?.. »
 Chargé qu’il était comme une paillasse de boulanger, plein comme une huître en période de laitance, déchiré puissance dix, carbo complet, « Marcel  Faut Col » fit néanmoins volte face dans un réflexe conditionné, d’une beauté et d’une maîtrise digne d’un professeur de maintien.
                   Des machos des durs et des velus que je te dis !
Madame « Faux Col » était limite implosion et Marcel - Velu –Faux col était tétanisé et dessaoulé .
Il fonça vers la porte de service à l’autre bout du bar : Replis stratégique inutile car « le rêve » s’y rendit aussitôt  par l’extérieur, rapidement rejoint par la clientèle du bistrot qui faisait déjà corps autours de l’arène improvisée . Faut Col apparut sous une nuée d’applaudissements, de sifflets ,de boutades et s’éloigna sous une avalanche de réprimandes , de calottes et de bourrades. Le « rêve » s’escanait et quand il encapait une tirade, ça fusait comme un boulet de canon. 
-«  QUAND TU VEUX TU  RENTRE MANGER HE ! ? MAIS ALORS QUAND TU VEUX ! ! !  ATTENDS VAILLES ! TU VAS VOIR LA SOUPE DE MOURRE A LA MAISON ! !.. »
Le fuyard essuyait mollement les assauts de « son rêve » tout en rouméguant dans une attitude tendant pitoyablement à incarner quelques bribes de comportement macho. Un « espectacle » à faire pâlir Pagnol.
         Le film achevé, c’était l’heure du débat et tout le petit monde de « Don Camillo » réintégra le bistrot dans l’effervescence collective. Débat… égal pastagua ,et l’apéro, une fois n’est pas coutume, fini encore très très tard ce soir là ,sauf pour Mandjo Claw et Pastissou qui étaient hors concours ; eux, y faisaient les trois huit.
Pastissou -«T’as vu ! ?.. Non mais t’as vu comment qu’il a « gisclé » le Faux Col ! ? »
Mandjo Claw –« Qué Faux Col ? Qui c’est qu’a « gisclé » ?.. Aaah !.. L’autre carnaval qui vient de sortir ? Mais non mon pauvre… t’as plus les yeux en face des trous… C’est pas notre Faux Col ça… Y faut te calmer sur le jaune, mets-y de l’eau de temps en temps… C’était pas Faux Col, c’était…  MARCEEEL ! ! ! » hurla-t-il en imitant la voix « du rêve ».
      Dans l’hilarité générale Pastissou gardait le rythme en levant son verre à la santé de l’absent :
-« Faux Col , mon ami, « ton rêve » y te mérite pas :mais je vais te dire ; moi tu me parle d’amour comme ça encore une fois, mais une seule hé ! ? Té !!. Je te me prends ma mouquêre, je te me la fou à la baille, elle , sa mère et son chat, et je t’épouse ! ! »
Comme la salle était au paroxysme du délire, Pastissou multipliait ses effets avec délectation ;il en rajoutait sans limite ,frôlant  l’absurde :
-« T’as qu’un mot à dire , et je meurs ! là ! A tes pieds (et il hurlait à son tour en imitant la voix  du rêve ) MAIS C’EST QUAND TU VEUX  Hé ! ? MAIS ALORS QUAND TU VEUX ! ! »

C’est en ce jour de grâce et en cet apéro de folie que  « Marceeel ! »  reconquis son prénom ; il avait aussi hérité d’un autre sobriquet ; les américains y ont Kévin  Costner alias « Danse- avé- les- loups »,et bé nous on a : Marceeel ! –  Faut Col -  alias  « Quand- tu- veux » et même des fois « Kévin- Costner » ou « Danse- avé- la- louve » !Parce qu’en par chez nous, les « distinctions honorifiques » font partie du patrimoine culturel ; elles se cultivent avé amour depuis l’antiquité comme notre vin.
De koâ ? kê-ce ? !  Qu’ouïs je ? J’extrapole ! ? Oh ! que non macarelle ! T’as dû noter que « Danse avé les loups» est paru sur les écrans des années après « Il était une fois dans l’ouest»
 Les surnoms c’est pire que l’herbe folle que je te dis ; quand tu crois en être débarrassé ça repousse à côté, ça se réactualise des années plus tard avé un autre film . C’ est pire qu’une invasion de poux sur le Pakistan ;ce genre de sobriquets ça se répand dans le village avant que t’ai fini d’éternuer et ça te colle à la couenne pendant trois générations!
Té ! Moi par « ézemple », pour ne citer que les principaux ; colporteur, pourvoyeur, marchand de craque, la grenouille, mais celle là je te l’ai déjà raconté…et brise vent, et  La Maïsse et j’en oublie ! J’en ai même oublié jusqu’à mon nom de baptême.
Allez Vaille ! je m’arrête que moi quand je m’emporte, au plus fort de la colère je vais me coucher ! … Mon histoire elle est finie, mon pastagua aussi et je vais me rentrer doucemanette, faire dormir les yeux  que j’ai une petite cagne qui me gagne.
                   Allez zou !… Adieu-sis stromboly ! Et que le cul te pèle ! 
                                     
l ‘apéro à l’arrosoir :Par chez nous, les apéros dans les bistrots à partir de 25/ 30 personnes se servent à l’arrosoir dans le cadre d’une opération de groupe ; association de chasseurs ou  équipe de foot et ses supporters ,anniversaire ect… ; 1l de pastis et 5l d’eau dans un grand arrosoir et c’est parti ! A la fin , le patron comptabilise le nombre de bouteilles à la charge des responsables(1 bouteille = 30 doses ).  la mouscaille (boue) Masclas un homme, un vrai. le vent des fous : surnom du vent d’Autan parcequ’il souffle en tous sens en créant de petits tourbillons au sol qui évoluent de façon anarchique  fût pantalon  de  gui’nguolle de travers  amagué lorsqu’un bateau arrive à quai, on l’amague avec un cordage à la bitte du quai.. entraver comprendre Quês acco ? Qu’est ce que c’est ? Capélan curé ensuquer assommer être ésplanté être planté là d’étonnement ;  s’éscaner s’étouffer  encaper attraper ou comprendre rouméguer maugréer, rouspéter  la baille l’eau, la rivière  l’herbe folle toutes les mauvaises herbes ; marchand de craque de mensonges la mall’s la bouche avoir de la tchatche  allez vaille ! allez va ! cagne flemme la soupe de mourre soupe à la grimace







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